Un certain nombre d'associations proposent aujourd'hui à qui le veut la possibilité de se placer en intermédiaire et de fournir une adresse officielle de résidence qui sera bien différente de celle où la personne vivra réellement. Celle-ci passe donc légalement dans une sorte de clandestinité.
Il est évident que ce système est extrêmement utile dans les cas de danger avéré lorsqu'il faut protéger des personnes victimes.
Cela pose par contre un beaucoup plus grand problème lorsque ces mesures sont prises et mise en place à la simple demande de l'une des parties, sans aucune décision judiciaire, ni en fait aucune raison valable.
Si Madame décide de faire appel aux services de ces structures, vous ne pourrez plus savoir où réside votre enfant, si l'appartement est assuré et salubre etc... Vous serez complètement coupée de l'environnement de vie de vos enfants, et ce même si vous avez l'autorité parentale conjointe.
Et vos enfants vivront dans le sentiment qu'ils ont besoin d’être protégé de vous, ce qui est néfaste à la relation père / enfant, ainsi qu'à l’image du père. Il est même possible qu’avec le temps aidant, ils en arrivent à le croire (surtout s’ils sont en bas age), et donc à le répéter aux divers intervenant.
Le problème est que ces associations vivent de subventions publiques, et que le montant de ces subventions dépend du nombre de personnes qu'elles prennent en charge.
Il est donc nécessaire d'analyser ce secteur, puis de faire en sorte qu'il n'y ait jamais aucun clientélisme. Et surtout, de s’assurer que les mesures de protections soient systématiquement associées à des décisions en provenance du procureur ou du juge des enfants (préventives) ou JAF (avérées), seules personnes légalement habilitées à les prendre à ce jour.
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