Il n’y a aujourd'hui aucun moyen de vérifier ou de contester les agissements des services sociaux français.

Ceux-ci se placent en permanence dans le subjectif et l'autonomie, et ne communiquent pas au public le contenu de leurs rapports, travaux et compte-rendu d'intervention, qu'ils s'échangent pourtant allégrement entre eux. Ils ne rendent de comptes à personne mise à part eux-mêmes, et n'ont pas de supérieur hiérarchique identifiable.

Le problème est encore plus important quand il s'agit d'employés du secteur privé et du milieu associatif. Car autant pour les employés du service public, il est parfois possible de faire des demandes d'accès aux documents administratifs via le conseil départemental, autant il est impossible d'accéder à une quelconque information dès lors que ceux-ci ne dépendent pas de ce conseil.

Aujourd'hui, n'importe quelle association ou structure privée peut établir un contrat de travail à une personne qui se prétendra ensuite Assistante Sociale (et souvent sans en avoir la formation initiale). Celle-ci donnera des conseils, effectuera des interventions, prendra des décisions, et se présentera sous un titre laissant à penser qu'elle représente les services de l'État. Or de par son statut il sera absolument impossible de faire appel ou de contester quoi que ce soit de ses actions.

Par exemple, il est établit qu'aujourd'hui quasiment n'importe qui peut aller voir une association, affoler ses représentants, et entraîner des opérations de déscolarisation, mise à l'abri, protection de résidence, en l'absence totale de décision judiciaire, alors qu’il s’avère très rapidement qu’il n’y avait aucune notion de danger initial ni d'urgence. Le pire est qu’il n’existe aucune possibilité de faire appel ou de contester ces exactions, qui peuvent ensuite durer des mois.

La solidarité de corps étant extrêmement présente dans le milieu des travailleurs sociaux, ceux-ci vont ensuite tout faire pour se couvrir et se confirmer les uns les autres. Ils refuseront le cas échéant de reconnaître la moindre de leurs erreurs.  Adeptes des techniques « psychologiques » d’analyse et de manipulation, ils utiliseront le mensonge sans scrupule pour arriver à leurs fins.

Comme leurs documents sont inaccessibles, qu'ils se réfugient derrière le secret, et qu’il n'existe aucune autorité centralisée envers qui se référer, nous sommes donc confrontés à la dictature de personnes utilisant leurs titres pour assumer leur pouvoir.

Il est donc absolument indispensable de mettre en place un organisme de contrôle, et de légiférer sur le statut d'assistante sociale et de travailleur spécialisé, notamment et surtout dans le milieu associatif et le secteur privé.

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